À la fin de la Renaissance, le Concile de Trente tente de réduire le faste de la musique sacrée chrétienne. Giovanni Palestrina (c.1525-1594) est reconnu pour avoir su saisir toute la sobriété que la Contre-Réforme recherchait à atteindre. Pour ce faire, seuls les intervalles nommés "justes" sont autorisés (unisson, quarte, quinte et octave), toutes les "fioritures" musicales sont interdites comme les intervalles dits "non justes" (seconde, tièrce, sixte et septième) et surtout, il ne faut pas utiliser la quinte diminuée appelée "diabulus in musica" pour son caractère dissonant. La chanson "A la volette" illustre ici l'évolution que la musique populaire a suivi malgré le goût de la musique religieuse de l'époque.
